Découvrez Magnet Surf School à Crozon Morgat !

Peux-tu te présenter en quelques mots et nous raconter ton parcours de surfeur ?

Salut c’est Guillaume, je suis de Brest même. Je viens de passer le cap de la quarantaine… Waouh ça y est je l’ai dit. Un premier pas vers l’acceptation! Je dis ça parce que j’ai l’impression d’être encore dans la vingtaine. J’ai posé mes valises sur la presqu’île de Crozon il y a maintenant une petite dizaine d’années.

Je suis né à Brest dans le quartier de Keruscun. Si vous connaissez pas, c’est en haut de la rue Jean Jaurès. Ptit quartier tranquille. Et oui c’est en ville, difficile de s’imaginer à l’époque de mon enfance que j’allais pouvoir trouver ma vocation dans un sport nautique. Bref, j’ai toujours été attiré par les sports de glisse. On faisait du skate à l’époque, tu sais les skateboard en plastique tout fin qui guidonnais; c’était engagé, mes genoux s’en souviennent encore. Et puis il y a eu le Hobie 16 à la SRB, la natation au CNB, le sauvetage avec la SNSM, la grimpe avec la Fac et le surf enfin… 

J’avais déjà fait un peu de bodyboard en vacances quand on partait en Cantabrie pour les vacances. J’adorais le body, c’était hyper accessible et pas trop cher. Mais le problème c’est que je tournais en rond quand les vagues étaient petites. Alors j’ai acheté une planche de surf. J’ai mis la clef dans le contact de la Clio et avec mon frangin on est parti surfer en Espagne un mois. J’avais 19 ans.

À l’époque il n’y avait pas d’école de surf ou très peu. Donc on a appris le surf seul. C’est ce qui nous vaut des styles peu académiques: “Trop bien ton acid cut back roundhouse coulé!!!”. On se caillait  les miches en hiver mais on s’en foutait. Il y avait une ambiance décontractée, on ne se prenait pas du tout au sérieux. On nous appelait les Kana-Boy… On se fringuait à la braderie de Kanabeach une fois par an.

Après mes études de sport et quelques années à surveiller des plages l’été, je suis allé bosser dans les Alpes. Bim le snowboard…

Le plan était simple: l’hiver gavage de peuf et l’été trip surf. Portugal, Espagne, Maroc, Tahiti, Nouvelle-Zélande, Sri Lanka, Bali, Sumbawa… et puis surtout entre les voyages Seignosse et Guéthary. Des belles vagues quoi! J’ai fait plein de jobs différents. Le critère c’était d’avoir du temps pour rider.

Je n’ai jamais fait de compétition… Autour de moi, personne en faisait. A l’époque quand on a commencé, la culture surf bourgeonnais tout juste en Bretagne alors qu’ailleurs elle était bien enracinée. Voyager, c’est découvrir de nouvelles vagues, de différentes cultures mais surtout faire des rencontres. Un Brésilien à Tahiti qui me montre des photos de lui dans le tube à G-Land “Ah oui quand même! On pourrait mettre un bus dans le barrel” Le garçon est couvert de croûtes après sa session avec Bethany Hamilton à Teahupoo… Ça le faisait marrer! En Nouvelle Zélande, un kiwi qui nous prête sa baraque pour noël. Un des premiers type qui surfait Maverick. Dave Rastovitch et tout un tas d’autres types. Des gars qui déchirent hyper humbles.

Au Pays Basque, j’ai été sensibilisé à la beauté du shape. À l’époque, je bossais en menuiserie pour des planches de surf comme salaire. C’est à ce moment-là que j’ai eu mon premier gun de 9 pieds. Une zaka, template Arakawa trois lattes en V. C’était fou!

Il y avait des boards de partout:

  • C’est quoi la planche que tu as au mur?
  •  Une Dick Brewer de 10 pieds.
  •  Et celles-là? 
  • Ça c’est des Parish. 

Le type  faisait des résines teintées de la même couleur que ses ailerons…

Et puis je me suis mis à surfer tout ce qui me passait sous les pieds. Des guns, des fish, des single fin. J’ai fini par ne plus surfer de shortboard classique. Je ne me suis jamais focalisé sur le tube riding même j’ai quand même eu quelques barrels mémorables. Je préfère surfer des murs pour faire des gros turns. Peut être un vestige du snowboard…

À 31 ans, j’ai eu mon diplôme de moniteur de surf. Je me suis sevré progressivement  du snowboard pour m’installer à l’année en presqu’île de Crozon. J’ai monté Magnet Surf en 2019. J’enseigne maintenant dans mon école ce qui est pas mal du tout. Je m’y prend comme je veux pour transmettre ma passion! Je surfe encore beaucoup et il y a le kitesurf et maintenant  la wing qui arrive en force! Je ne sais plus où donner de la tête ici.

Comment est née l’aventure Magnet Surf School ?

J’ai commencé à enseigner le surf à la centrale à Hossegor. Ca nous arrivait de donner les cours de surf à la gravière quand c’était petit… Sportif! Mais je commençais à me lasser du Sud-Ouest. Là-bas les saisons de surf sont plus courtes. Je voulais faire de mon activité d’enseignement “surf » mon job principal. Alors j’ai cherché du taf en Bretagne. On m’a proposé une saison longue au centre nautique de Morgat, j’ai signé. Ça tombait bien, je connaissais déjà les spots de surf par cœur et mes parents habitent Saint Hernot sur le Cap de La Chèvre. J’y ai enseigné la voile et le surf pendant deux ans: très formateur et super équipe ! 

Moralité : un Breton revient toujours au pays.

Avec Camille, ma femme, on a discuté. Je me suis rendu à l’évidence: si je voulais travailler comme je l’entendais et transmettre dans des conditions les plus favorables; il fallait que je monte ma structure. On a appelé l’école de surf “Magnet” parce que pour les gens qui connaissent un petit peu le surf, un swell Magnet, c’est un spot de surf qui capte bien la houle. Et à Crozon, il y a toujours des vagues.

J’ai commencé par une école itinérante. Et puis on a trouvé le local commercial que vous connaissez. Sur la route des spots! Un local ça présente plein d’avantages, ça simplifie le taf. Je fais aussi de la location de planche maintenant.

Et puis il y a eu la création du restaurant de Camille, Face au Bowl, juste à côté de l’école de surf mais ça c’est une autre histoire!

Qu’est-ce qui distingue Magnet Surf School des autres écoles de surf de la région ?

C’est vrai qu’avec Magnet Surf School c’est un peu différent d’une école classique. Le rendez-vous pour le départ des cours se fait à l’école de surf. C’est pratique: facile à trouver et il y a des places pour se garer. Et puis on part en cours pour trois heures contrairement aux autres écoles de surf qui prennent en général en charge entre 1h30 et 2h.

On grimpe tous dans le fourgon, on peut voir ça comme un mini surf trip! On prend le temps de papoter entre nous sur le trajet, ça renforce la cohésion du groupe. Ca peut arriver que les clients aillent boire un coup après les cours tous ensemble.

Du coup on a l’opportunité d’aller sur les spots où les vagues sont les meilleures en fonction des vents et de la houle. On a de la chance ici en Presqu’île parce qu’ on a toujours moyen de s’abriter du vent. Et c’est plutôt sympa de faire du covoiturage, c’est écolo et ça permet de réduire la circulation dans les villages.

J’enchaîne jamais les cours de surf, du coup c’est hyper relax. En plus on peut toujours gratter 5 ou 10 minutes de surf quand les vagues sont super belles.

Pendant les cours de surf j’essaye de prendre un maximum d’images. Pendant les stages, les surfeurs peuvent voir leurs défauts le lendemain avant de partir en cours. La puissance pédagogique de la photo et de la vidéo est incomparable ( j’ai rien inventé, c’est ce que j’ai appris pendant mes années d’études en Staps -spéciale dédicace Fred- ). Il y a un truc cool aussi, c’est que tout le monde repart avec des souvenirs de la session. Les photos sont en libre-service sur le site de l’école de surf. Quand les petits-enfants viennent en stage pendant les vacances, les parents peuvent les espionner directement sur le site internet. Malin…

À qui s’adresse ton école ? Débutants, confirmés, enfants, adultes ?

Les cours de surf sont pour tout le monde: pour tous les âges, toutes les corpulences, tous les niveaux, tous les genres. Sauf les animaux de compagnie… “Non monsieur, je ne peux pas prendre votre chien avec nous pour aller surfer”

Je suis conscient que les surfeurs qui viennent me voir ont tous des aspirations différentes.

Il y a des néophytes qui ont pour projet de devenir autonome le plus rapidement possible. Il y a également des débutants qui viennent en cours pour passer un bon moment, rencontrer du monde, bien rigoler et surfer en sécurité. Il y a aussi des initiés qui viennent prendre un cours de temps en temps afin d’avoir un axe de travail. Le surf, parfois ça peut être frustrant car il y a juste un défaut qui peut bloquer tout le reste. Ça peut être le placement sur le plan d’eau, le choix des spots de surf, les conduites motrices sur les différentes manœuvres, les planches de surf utilisées, la peur… Mon job c’est de mettre le doigt dessus et donner la clef pour pouvoir ouvrir la porte. Je compare ça souvent avec une séance d’ostéo tous les six mois pour remettre les choses en place. Les quarantenaires comprendront!

En général j’essaie de réserver un créneau pour les ados-adultes de 9h à 12h et le créneau de 15h à 18h est destiné aux familles. C’est vrai que surfer en famille c’est vraiment trop cool. 

Comment choisis-tu les spots pour les sessions (La Palue, Goulien, Kerloc’h) ?

En réalité, nous allons surfer sur sept spots différents. Cela nous arrive de surfer en baie de Douarnenez lorsque la houle est grosse et bien orientée. Ça peut être surprenant mais il y a des gens du coin ou des touristes qui viennent depuis plus de 20 ans et qui ne connaissent pas certains endroits où je les amène.

Je choisis souvent le spot une heure avant de partir. J’arrive généralement à me faire une bonne idée des conditions en regardant les prévisions sur les sites météo. Ça peut m’arriver d’avoir un doute, et si c’est le cas, je vais jeter un coup d’œil avant afin d’en avoir le cœur net.

En gros, pour résumer chaque spot de surf a ses spécificités. Pour les néophytes, il faut savoir que les meilleures conditions, c’est quand le vent vient de terre ou quand il n’y a pas de vent du tout. En presqu’île de Crozon, il y a des plages protégées des vents par les falaises. Il y a aussi les horaires de marée, l’exposition aux houles, les courants marins, la taille des vagues mais plus précisément leur puissance. Je vous cache pas que c’est par l’expérience qu’on arrive à interpréter toutes ces informations.

En général, je prends un peu de temps pour expliquer tout ça avant le départ du cours sur l’ordinateur.

Bref, je prends tout ça en compte afin de vous emmener à l’endroit où c’est le mieux.

Comment organises-tu tes cours et quels sont les grands axes de ton enseignement ?

Le rendez-vous se fait à l’école de surf. C’est à ce moment-là que je prends un peu de temps pour discuter avec les parents qui ne participent pas aux cours et avec ceux qui viennent avec moi. L’entrée en matière pédagogique commence à ce moment-là pour moi. Le but est de pouvoir évaluer le niveau, de déceler d’éventuelles peurs, de se présenter, en discutant simplement. Je donne des combinaisons, on saute dans le fourgon et on va à la plage.

On se change sur le parking, on prend les planches dans la remorque et c’est parti.

J’essaie toujours de varier un maximum les structures des cours, mais en général on commence toujours par un échauffement adapté à la météo du jour. Après quelques règles de sécurité et de consignes en fonction de votre niveau, tout le monde va surfer: “talk less ride more”. Je rappelle certains surfeurs par petits groupes en fonction de leur niveau afin de leur donner un apport pédagogique. En général, chaque surfeur rentre au bord pour des consignes et pour travailler des gestuelles sur le sable trois fois par séance.

Pour résumer, à chaque niveau d’apprentissage en surf, je travaille sur 3 différentes ressources qui sont toutes liées:

  • la ressource affective (la peur) qui englobe toutes les autres ressources car très influentes.
  • la ressource bio-informationnelle ( analyser et gérer l’environnement).
  • la ressource biomécanique ( les conduites motrices).

Je ne travaille pas sur les ressources bioénergétiques car celles-ci sont dédiées pour grande partie à la performance physique et donc l’entraînement. En général, mes clients ne viennent pas pour faire des pompes sur la plage!

En fait, l’objectif est simple, il faut que tout le monde glisse un maximum pour se faire plaisir.

Pour ça j’ai plein d’astuces. On bosse: le placement, l’entrée en vague, la prise de vitesse, la rame, le redressement puis le take off (se mettre debout sur la planche), l’équilibre, les prises de direction, les virages, les manœuvres, les priorités, le flow, le style… 

En général tout ce boulot est bien ciblé, j’essaie de ne pas noyer les stagiaires sous trop d’infos afin qu’ils puissent les digérer. 

Il y a également toutes les spécificités inhérentes à la logique interne de l’activité surf. Le matériel, que j’aborde avec plus ou moins de précision: la forme des planches de surf, leur longueur et leur volume. Ça m’arrive de parler de culture surf également. J’essaye de sensibiliser à la protection des espaces dunaires et du patrimoine naturel de la presqu’île de Crozon. Et il y a aussi toutes les histoires et les anecdotes du coin!

On reste entre 1h15 et 1h45 dans l’eau, ça dépend de la météo. Une fois la séance passée on fait le chemin retour inverse. Quand on est de retour à l’école, Camille vous propose des Poké bowl, des Bo-Buns et des burritos chez Face au Bowl !

Pourquoi insistes-tu sur l’analyse météo, les dangers et la culture surf pendant les cours ?

Mon objectif est assez simple: il faut que les surfeurs se fassent plaisir en toute sécurité. Et si ils peuvent le faire de leur côté après les cours, c’est d’autant mieux. Le but pour moi est de leur permettre d’accéder à l’autonomie au plus vite!

Donc là c’est sûr, pour aller surfer tout seul, il faut être capable de comprendre la météo et d’évaluer les potentiels dangers sur des plages qu’on ne connaît pas. Ça peut permettre de faire des économies d’essence lorsqu’on cherche le spot et de se faire peur dans des vagues qui ne sont pas forcément adaptées à son niveau. Et tout le monde se doute bien que quand on a peur une fois dans une session de surf, il est difficile de reprendre confiance. Step by step!

La culture surf c’est la musique, la peinture et le lifestyle, mais c’est aussi un état d’esprit et la manière dont on se comporte sur les spots avec les autres surfeurs et les usagers des plages. Donc non, ça ne rapporte pas dix points de passer sur un bodyboard et oui, l’accès aux plages est libre pour tous et pas uniquement réservé à l’une ou l’autre discipline. Il y a des codes à intégrer pour pouvoir surfer relax. 

Quelle importance accordes-tu à la sensibilisation à l’environnement dans ta pédagogie ? 

Je ne fais pas de cours magistraux sur la plage. On est là pour surfer! Mais dès qu’il est possible, je fais de petites apartés afin d’expliquer ce qui nous entoure. 

C’est passionnant de comprendre la faune du coin. Il est important de saisir l’impact que nous avons sur leurs habitats. La fréquentation humaine peut avoir une incidence lourde sur les nidifications mais aussi sur la végétation qui stabilise les massifs dunaires.

Surfer est une activité contemplative. Lorsqu’on attend les vagues, pas trop longtemps quand même; ça nous laisse l’opportunité d’observer ce qui se passe autour de nous. Les fous de Bassan qui plongent pour pêcher, les poissons qui se baladent dans les vagues à la Palue, les phoques et les dauphins qui passent de temps en temps. Tout ça dans un paysage imposant de par sa géologie et de la vue à 180 degrés des trois pointes bretonnes: le Cap de la Chèvre, Saint Mathieu et la Pointe du Raz.  

Tout ceci est fragile, alors il est important de comprendre afin de respecter pour limiter un maximum notre impact.

Quel type de matériel proposes-tu aux élèves (planches, combinaisons, accessoires) ?

Et oui, pour aller surfer il vaut mieux mettre une combinaison en Bretagne… Mais il ne faut pas s’inquiéter, je fournis du matériel de qualité récent et renouvelé régulièrement. Vous n’aurez pas froid dans le néoprène Sooruz 5 mm biosourcé. Pendant les vacances de Pâques et de la Toussaint, je fournis également des chaussons et des cagoules.

J’ai travaillé avec toutes les planches de surf du marché. Je sais exactement quelles sont leurs spécificités. J’en suis arrivé à sélectionner les meilleures planches afin de permettre à tous de profiter le plus rapidement des sensations de glisse et de progresser au mieux. Les surfs que j’utilise ont des constructions durables ce qui leur permet d’être résistantes et donc écologiques. A bas l’obsolescence programmée!

Peux-tu nous parler de l’ambiance que tu souhaites créer au sein de Magnet Surf School ?

Chez Magnet Surf School, on ne se prend pas la tête. Il n’y a pas de stress pour garer la voiture ou retrouver un groupe sur une plage qu’on ne connaît pas. On est relax dans une ambiance conviviale entre potes ou en famille. Tout le monde s’entraide pour s’équiper et aller surfer. Les cours de surf sont ouverts à tous. On est là pour faire des rencontres et se faire plaisir tous ensemble! D’une année sur l’autre on se retrouve pour aller partager des vagues et retrouver nos potes.

Que peux-tu nous dire sur l’intérêt de prendre des photos pendant les sessions de surf ?

L’intérêt de prendre des photos lors des sessions de surf permet de se rendre compte à quel point on est beau gosse une planche sous le bras!

C’est aussi un moyen d’analyser une gestuelle. Il n’y a rien de mieux qu’un appui photos et vidéos pour progresser. Et puis l’avantage, c’est que ça permet d’avoir un souvenir sympa:

Tu te souviens quand on avait fait ce stage de surf à Crozon? On sautait de la vague en faisant le saumon… tiens regarde j’ai encore les photos”. Pratique!

Qu’est-ce qui rend la Presqu’île de Crozon si unique pour le surf?

Il y en a qui diront,” Ouais, mais il pleut toujours en Bretagne” et ben c’est vrai…

Mais on a trouvé de quoi s’occuper lorsqu’il y a une averse. Et oui, le surf est une activité qu’on peut faire par tous les temps. Et l’avantage, c’est qu’ici à Crozon, on a des supers spots de surf abrité des vents. On peut donc surfer toute l’année dans le cadre exceptionnel du Parc Régional d’Armorique.

L’eau est translucide. La variété des paysages est marquante. Il y en a même qui ont publié des photos de la presqu’île pour des articles sur la Corse…les sacripants.

Mais il y a aussi toute la culture du coin. Les crêpes et les bistrots. Moi j’aime penser que lorsqu’on vient surfer, on ne se limite pas juste à prendre des vagues mais on profite aussi de tout ce qu’il y a autour. La presqu’île de Crozon regorge de trésors que vous pourrez découvrir en faisant un tas d’activités différentes. Il y a des petits restaurants hyper sympa, des supers randonnées, des musées, des marchés de producteurs locaux…

L’essayer c’est l’adopter!

As-tu un spot coup de cœur ou une anecdote à partager?

Des anecdotes j’en ai plein! 

On allait surfer tout le temps sur le même spot un peu paumé sur la presqu’île. Et c’est marrant parce qu’à chaque fois il y avait un jeune phoque qui venait voir Camille. Mais il venait tout près, c’était marrant. Il avait fait une fiction sur elle.  C’était au déconfinement du covid et je pense qu’il faisait son curieux parce qu’il n’avait jamais vu de surfeur de sa vie. Mais pourquoi  juste Camille? Mystère…Camille aime bien dire qu’il avait succombé à son charme… Moi je pense que vu qu’elle prépare des Poké Bowl avec du lieu frais, elle sentait le poisson.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à se lancer dans le surf?

Il faut se mettre au surf! Je n’ai jamais connu quelqu’un déçu et tout le monde y arrive.

De toute façon, si c’était nul, il n’y aurait pas autant de monde à surfer!

Souvent on hésite à se lancer pour de mauvaises raisons:

  • Mais je n’ai pas encore mon summer body, ça va être la honte de mettre la combinaison” ne t’inquiète pas on s’en fout.
  • “ J’ai peur de me faire peur de la peur qui tue “ je suis là pour t’accompagner et si tu n’es pas à l’aise! Je ne te lâche pas d’une semelle.
  • “Je suis sûr je vais pas y arriver et tout le monde va se foutre de ma gueule” de toute façon, tout le monde tombe quel que soit son niveau et c’est ça qui est marrant!
  • “Si je commence le surf, ça va devenir une drogue. Je vais me laisser pousser les cheveux et écouter du Xavier Rudd”  Ha là, effectivement ça peut être un risque réel.

Faut oser José !

Comment peut-on te rejoindre et réserver un cours ou un stage?

Je fais toutes les réservations par mail! Vous pouvez aller voir mon site internet et les réseaux, il y a toutes les infos. Si vous avez des questions plus précises n’hésitez pas à me passer un coup de fil. Et si vous êtes en presqu’île de Crozon, passez me faire un coucou au bureau d’école. Si je ne suis pas là, je suis peut-être à côté, à face au Bowl, en train de manger un burrito géant ou alors je suis en cours…

Plus d’infos :

Site web de Magnet Surf School, école de surf en presqu’île de Crozon

Articles recommandés

SwellAddiction